BERNÈDE, Auguste
Arindal ou les bardes, suivi de Gélimer ou Le Héros Vandale, imité d’un roman de Madame de Genlis; du voyageur à Clisson, de contes en vers, etc. Essais de poésie
Paris, chez Anth. Boucher; et Delaunay, 1819
1 vol., in-16, reliure romantique plein cuir d’époque, dos lisse ornés de motifs dorés, pièce de titre noir, tranches dorées, plats et chasses ornés d’une guirlande dorée, frontispice, 143 pp.; bon état, coiffe supérieure manquant, mors légèrement fragilisés
Rare édition originale et unique de ce recueil des écrits d’Auguste Bernede, écrivain entre classicisme et romantisme. On sait peu de choses sur l’auteur et son nom n’apparaît que dans quelques critiques de l’époque de cette édition. Comme beaucoup de ces jeunes contemporains, Bernède était inspiré par la littérature “ossianique”. Dans une critique de son ouvrage pour le Conservateur littéraire, Félix Biscarrat, professeur de littérature et ami de Victor Hugo, a abordé directement la question du débat romantique-classique. Il écrit que les classiques sont de plus en plus inquiets face à la popularité croissante de la littérature « ossianique » et qu’ils se sentent coincés, ce qui rend la littérature littéraire crise imminente.
