LONGIN / BOILEAU–DESPRÉAUX, N.
Traité du Sublime ou du merveilleux dans le discours
Paris, Chez la Veuve de Claude Thiboust et Pierre Esclassan, 1694
in-12, reliure pleine basane brune de l’époque, dos à 5 nerfs, caissons et fleurons dorés, frontispice, 231p. ; bon exemplaire, mors fendus, coins émoussés, table en manuscrite de l’époque aux dernier pages.
Première édition bilingue français-grec de la traduction par Boileau-Despréaux, ornée d’un frontispice d’Ertinger. Le Traité du Sublime, qui est un traité de rhétorique et de style, est en définitive d’un auteur inconnu, et il fut attribué à Longin par erreur (on appelle aujourd’hui l’auteur le pseudo Longin). Ce traité connut une gloire profonde au XVIIe où le débat sur le style et les Anciens fut particulièrement brûlant. Ce traité demeure une des oeuvres antiques les plus importantes de critique littéraire avec la Poétique d’Aristote, même si un quart de l’ouvrage s’est perdu.