MAÇONNAIS, Ferdinand (pseudonyme de Jean-Baptiste de Vaucher). – Les grisettes vengées (1838)

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MAÇONNAIS, Ferdinand (pseudonyme de Jean-Baptiste de Vaucher)
Les grisettes vengées / Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée

Paris, Hippolyte Souverain, 1838
gr. in-8, reliure demi-veau de l’époque, dos lisse avec decorations, titre et nerfs dorées, 552 pp.; bon exemplaire, légers frottements à la reliure, rousseurs sur les premières pages.

Rare édition originale de l’unique roman de Jean-Baptiste de Vaucher écrit sous le pseudonyme de Ferdinand Maçonnais et publié aux éditions Souverain en 1838. ‘Les grisettes vengées’ met en scène une ouvrière lingère de 19 ans, Rosalie Montciel, qui résiste vaillamment à ses nombreux séducteurs et finit par épouser, sur l’intervention d’un couple d’aristocrates bienveillants, un jeune littérateur idéaliste. Le drame se termine par une ferme condamnation de la littérature pittoresque, qui banalise le concubinage avec les grisettes dans l’indifférence aux lois sociales et le respect dû à la femme « Jeunes vierges pour qui je conte […] répétez après moi ; : honte, anathème à ces plumes impies, à ces plumes sacrilèges, qui osent chanter le plaisir d’amour, privé de la double sanction de la religion et des lois ». À la fin de ce livre on trouve une comédie de Vaucher « Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée ».

Après son premier et unique roman, Vaucher rédige des biographies pour les « Archives des hommes du jour » et publie en 1855 « Apologie des Dames de France au dix-neuvième siècle », ouvrage féministe et social écrit en 1846 à la défense des femmes ouvrières. La page de titre de ce texte identifie Vaucher comme « l’auteur d’un roman (Les grisettes vengées publiées sous le pseudonyme Ferdinand Maçonnais), ayant pour le but la moralisation et la réhabilitation des femmes du peuple ».

-> Également intéressant à savoir: l’utilisation du mot « chefesse » est enregistrée pour la première fois dans ce roman et si l’on en croit une indication de Vigny sur une lettre qu’il avait reçu de Vaucher, l’obscure écrivain est né à Mâcon et s’est installé à Paris, où la misère le conduisit au suicide.

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